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Histoire et patrimoine

Ancienne église de Saint Julien en Goye


Construite sur un site d’où l’on découvre un vaste panorama cet édifice dont il ne reste qu’un pan de mur mesurait 6m de long et 4m de large.
De cette église détruite en 1562 par le baron des Adrets qui était huguenot, il restait encore en 1868 deux murs latéraux.
A cette époque, l’exploitation des roches granitiques sur lesquelles reposait la chapelle permis de découvrir plusieurs tombes. L’usage d’ensevelir les corps tels qu’ils ont été retrouvés remonte au plus tard au 8ème siècle.
De nos jours les murs ont été fortement dégradés et il ne reste qu’une partie du pan nord et ce que l’on pense être l’emplacement de deux tombes à l’est.

Mines d’Eteize Photos


C’est au XVIIIème siècle que furent découvertes à Savas, tout comme à Brossainc et Vinzieux (communes voisines) et au delà sur des communes de la Loire, des filons métallifères riches en plomb. Ce qui valu à ce hameau à vocation agricole de connaître pendant quelques décennies l’exploitation de mines sur son territoire.

Le 7 janvier 1717, la concession des mines se trouvant sur trois communes de l’Ardèche et trois communes de la Loire fut consentie à un ingénieur allemand.

De nombreux ouvriers mineurs autrichiens et allemands s’installèrent sur ce secteur. Puis les mines s’épuisèrent et leur exploitation cessa en 1870.

Restent aujourd’hui, en surface, des amoncellements de terre et de pierres caractéristiques que la végétation n’a pas su coloniser.

Eglise du village :


La restauration des façades en 1995 a mis en valeur édifice.
L’éclairage intérieur entièrement rénové permet de mieux apprécier la beauté des vitraux et de l’ensemble.

L’église abrite un maître autel et un retable du XVIIème restaurés récemment.

PAUL BOURGET (1852 – 1935) - Un écrivain et académicien aux origines vivaroises.


Académicien à 43 ans, cet écrivain qui a des origines familiales dans la commune, eut une influence décisive dans les lettres françaises, au lendemain du naturalisme.

Pour commémorer le 150ème anniversaire de sa naissance une plaque commémorative a été apposée le 29 septembre 2002 sur la maison située au centre du village de Savas où vécu sa grand mère Marie-Françoise Bouveron.

Fils du mathématicien Justin Bourget, Paul Bourget passe une enfance solitaire (il perd sa mère à l’âge de cinq ans), studieuse et pieuse à Clermont-Ferrand. Son père étant nommé à Paris, il devient élève du lycée Louis-le-Grand. Passionné de littérature et lecteur infatigable depuis son jeune âge, il passe une licence ès lettres et enseigne comme professeur libre. Il se veut poète et publie trois recueils de vers : La Vie inquiète (1875), Edel (1878) et Les Aveux (1882), où s’exprime un cœur à la recherche de lui-même. Il fréquente tous les cercles littéraires de la capitale, des salons de la haute bourgeoisie et collabore à de nombreuses revues. En 1883, Les Essais de psychologie contemporaine, où il étudie les auteurs qui l’avaient le plus marqué (Renan, Baudelaire, Flaubert, Stendhal, Taine) et qui incarnent les diverses formes du pessimisme moderne, "maladies morales" du temps, le placent au premier rang des critiques littéraires. Ils sont suivis des Nouveaux Essais (1885). Malgré le conseil de Taine qui le pousse à faire carrière dans la critique, Bourget choisit d’écrire des romans. Il devient le maître du roman psychologique avec Cruelle Énigme (1885), Un crime d’amour (1886), André Cornélis (1887), Mensonges (1887) et surtout Le Disciple (1888). Avec ce dernier, il entre dans la voie du roman moral et cette tendance va aller en s’accentuant lorsqu’il se tourne, en 1901, vers le catholicisme qu’il avait abandonné aux alentours de 1867. Paraissent alors : L’Étape (1902), Un divorce (1904), L’Émigré (1907), Le Démon de midi (1914), Le Sens de la mort (1915), Némésis (1918), Un drame dans le monde (1921), Cœur pensif ne sait où il va (1924), Nos actes nous suivent (1927). Paul Bourget a écrit aussi de nombreux recueils de nouvelles, genre dans lequel son art est plus à l’aise : L’Irréparable (1884), Pastels (1889), Un scrupule (1893), Recommencements (1897), Complications sentimentales (1898), Drames de famille (1900), Un homme d’affaires (1900), Monique (1902), L’Eau profonde (1903), Les Deux Sœurs (1905), Les Détours du cœur (1908), L’Envers du décor (1911), Anomalies (1920) notamment. Paul Bourget reste le représentant de la tradition et de l’ordre moral, ce qui devait le conduire à adopter les doctrines de l’Action française.

Le hasard voulut que Claude Bourget (le grand-père de Claude) rencontre Marc Seguin qui frappé par son intelligence s’intéressa à lui. Il le nomma conducteur de travaux. C’est ainsi qu’il participa à la construction du pont de Tournon et plus tard à celui de Vienne.


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